Les stades de la maladie d’Alzheimer sont donnés à titre indicatif et peuvent varier d’une personne à l’autre. Ils donnent une idée de l’évolution générale de la maladie. Il existe aussi une échelle de sept étapes de détérioration globale, aussi connue comme l’Échelle Reisberg.

1er : le stade léger dure de 2 à 4 ans en moyenne

Au début de la maladie, les personnes atteintes d’Alzheimer ont tendance à être moins énergiques et spontanées. Elles présentent des pertes de mémoire légères, des sautes d’humeur et des épisodes dépressifs. Les personnes deviennent progressivement confuses et ont des difficultés d’organisation et de planification. Elles peuvent avoir des difficultés à accomplir les tâches quotidiennes, ont du mal à communiquer et à comprendre les documents écrits. Des problèmes de coordination légère apparaissent : l’écriture et l’utilisation d’objets deviennent plus difficiles.

Vous pouvez l’aider avec :

  • Des aides à la planification des tâches : des listes écrites simples, des rappels auditifs.
  • Des outils pratiques pour faciliter la préhension, l’écriture et les gestes quotidiens.
  • Une aide et un accompagnement dans les tâches administratives et la gestion de son argent.
  • Des activités de stimulation cognitive : jeux de langage, Memory, activités créatives diverses, rencontres et visites.
  • De l’activité physique : Gym’Equilibre, marche, jardinage, danse…
  • Un soutien moral lorsque la personne se sent déstabilisée.

2ème : le stade modéré est généralement la plus longue étape, entre 2 à 10 ans

Les personnes peuvent encore accomplir seules des tâches simples mais peuvent avoir besoin d’aide pour les activités plus complexes. Elles oublient les événements récents et deviennent plus désorientées et déconnectées de la réalité. Les souvenirs d’un passé lointain peuvent être confondus avec le présent, et affecter la capacité à comprendre la situation actuelle, la date et l’heure. Elles ont du mal à reconnaître des personnes familières. Le langage est de plus en plus affecté et l’individu peut inventer des mots et répéter souvent… Les personnes ont plus de difficulté à manger, faire leur toilette et s’habiller. On commence à observer des errances. Comme les patients Alzheimer prennent conscience de cette perte de contrôle, ils peuvent devenir irritables et agités ou apathiques et retirés.
Vous pouvez l’aider avec :

  • Des outils pour structurer son quotidien : rappels auditifs des tâches, création de routines, listes visuelles de choses à faire…
  • La décomposition des tâches quotidiennes en plusieurs petites étapes pour faciliter l’exécution de celles-ci.
  • Des horloges, des plannings, des agendas visuels pour l’aider à se repérer dans le temps.
  • Des albums photos de famille divers retraçant l’histoire personnelle de la personne mais aussi montrant l’environnement familial.
  • Des activités de stimulation cognitive : jeux, activités créatives diverses, rencontres et visites – correspondant aux affinités et goûts de la personne.
  • De l’activité physique pour maintenir les fonctions d’équilibre, l’autonomie et prévenir les chutes.
  • La mise en place de supports de communication alternatifs et supplétifs : cahiers de communication, communicateurs…
  • Une volonté de continuer à faire faire à la personne ce qu’elle peut encore achever seule afin qu’elle se sente utile et active.

3ème : c’est le stade sévère de la maladie

Durant cette étape, les personnes peuvent perdre la capacité de se nourrir, de parler, de reconnaître les gens. Simultanément il y a perte du contrôle des fonctions corporelles, comme la déglutition ou le contrôle des intestins et de la vessie. Les troubles de la mémoire et la perte de la capacité à traiter l’information s’aggravent. Les troubles de l’humeur, du comportement, les hallucinations et les délires s’intensifient. La communication verbale devient difficile jusqu’à, dans certains cas, une perte totale du langage. Des soins constants sont généralement nécessaires. Dans un état de faiblesse physique, les patients peuvent devenir vulnérables à d’autres maladies et à des chutes.

Vous pouvez l’aider avec :

  • Des aides au repas – assiette ventouse, couverts adaptés… – et des adaptations dans la prise de repas : aliments en purée, ou facile à manger, plusieurs petits collations…
  • Des activités de stimulation de la mastication : avec les Chewy tubes par exemple…v
  • Un environnement de vie simple, structuré et sécurisé : enlever certains meubles, prévoir des aménagements sécuritaires, des panneaux pour montrer le chemin vers les toilettes…v
  • Des aides à la communication non verbale permettant à la personne de faire connaître ses besoins.v
  • De la stimulation et des activités sensorielles : espaces Snoezelen, massages, manipulations de différents objets et jeux multi sensoriels, parcours moteurs tactiles…
  • Une volonté de rejoindre la personne « là où elle est » pour préserver un contact social.

 

Perrine est chef de projet multimédia chez Hop'Toys. Elle réalise aussi les différentes infographies, illustrations et activités créatives que vous pouvez télécharger gratuitement sur ce blog.

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